• Front de Libération National Proclamation

    Au peuple algérien
    Aux militants de la cause nationale
    A vous qui êtes appelés à nous juger, le premier d'une façon générale, les seconds tout particulièrement, notre souci, en diffusant la présente proclamation, est de vous éclairer sur les raisons profondes qui nous ont poussés à agir, en vous exposant notre programme, le sens de notre action, le bien-fondé de nos vues dont le but demeure l'indépendance nationale dans le cadre nord-africain. Notre désir aussi est de vous éviter la confusion que pourraient entretenir l'impérialisme et ses agents : administratifs et autres politicards véreux.

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  • Discours testament prononcé par le présidentBoudiaf le 29 juin 1992 à Annaba


    Ce que je vais dire là, s'adresse aux jeunes. Je suis passé devant des galeries et j'ai vu ce dont ils sont capables. Notre devoir est d'encourager ces jeunes. L'un des objectifs et l'une des priorités est de travailler avec eux car ce sont eux l'avenir du pays. Aussi, nous demandons à cette jeunesse de s'organiser, comme nous demandons aux cadres. au plus haut niveau de l'Etat, de manifester de l'intérêt à cette partie de la population et de l'aider en vue de sa promotion et son bien-être. De leur côté, les cadres ont un grand rôle dans le développement du pays, du fait qu'ils possèdent des connaissances. Leur apport est appréciable.

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  • L'histoire d'une arrestation d'un historique, Rabah Bitat

    Le contact perdu avec Le Caire, Krim et Ouamrane pensaient bien le renouer ce mardi 15 mars. Les deux hommes venaient de débarquer de Kabylie appelés d'urgence par Bitat. Ils avaient pris le train a Palestro comme deux bons paysans qui «descendent» à Alger. Il était d'autant plus facile de passer inaperçu qu'un branle-bas de combat extraordinaire agitait la gare de Palestro : des éléments de tabors s'apprêtaient à partir renforcer le dispositif militaire de l'Aurès.

    Ouamrane était de mauvaise humeur :
    « Nous faire venir à Alger alors qu'on a tant à faire chez nous. Bitat et Abane ne peuvent pas se débrouiller tout seuls ?

    - Il semble qu'une liaison vienne d'arriver du Caire, le calma Krim. Tu te souviens de "Adjudant" -de son vrais nom Belhadj Djelali-. On avait pensé à lui avant le 1er novembre pour commander le Sud.
    - Oui. Je m'en souviens. Mais je me souviens aussi qu'on ne l'a pas fait parce qu'on n'avait pas confiance en lui. Il y a quelque chose de changé ?
    - Oui, il semble... »
    Arrivés à la gare de Hussein-Dey, les deux hommes étaient descendus. Ils avaient gagné Belcourt, puis la boutique d'un laitier dans la haute Casbah où devait se faire le contact avec Bitat.

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  • Amirouche

    Lieutenant Abdelhafid Amokrane, Colonel Amirouche Ait Hamouda

    Photo commémorative similaire à d'autres dans les maquis de la Wilaya III, où on peut identifier Le lieutenant Abdelhafid Amokrane (à gauche) auprès de son chef, Le légendaire Colonel Amirouche Ait Hamouda (à droite), armes aux poings, comme synonyme de résistance et de combativité.  


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  • Abbes Ferhat, 1962

    Abbes Ferhat, 1962

    Rare photo de l'Aigle des hauts plateaux, d'abord chef du GPRA, il assurera la présidence de l'assemblée nationale constituante de la République. Il est considéré comme l'une des figures emblématiques du combat politique menée à l'extérieur, dans cette photo prise en 1962 à Sétif qui éternise l'homme (qui sera un peu plutard l'auteur de l'Indépendance Confisquée), envoûtant à cette époque le peuple avec discours de félicitations au peuple et ses hommes, enflammés de promesses et d'espoirs d'une Algérie libre et prospère.


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