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Tahar Zbiri
Né vers 1929 près de Souk Ahras, est chef d'équipe aux mines de l'Ouenza lorsqu'il adhère au P.P.A-M.T.L.D. Militant de la C.G.T, il participe à la préparation de l'insurrection du 1er novembre 1954, dans la région de Guelma.
Arrêté, Jugé par le tribunal militaire de Constantine en juin 1955 puis condamné à mort en 1955, il s'évade en novembre 1955 de la prison de Constantine avec plusieurs autres détenus dont Mostefa Ben Boulaid.
Membre de la direction des Aurès, il entre au C.N.R.A en 1959 et devient colonel commandant de la wilaya I de 1960 à 1962. Il contribue en 1962 à faire passer les maquisards de la wilaya I dans le camp du groupe de Tlemcen et forme l'alliance avec Ben Bella, puis prend le commandement de la 5e région militaire.
Chef d'état-major de l'armée en 1963, il participe au coup d'État du 19 juin 1965 qui renverse Ben Bella et se retrouve membre du Conseil de la Révolution.
Déçu de la modeste place faite aux maquisards au sein de l'A.N.P, il tente un coup d'État en décembre 1967 et échoue dans son entreprise.
Il vit en exil et rentre en Algérie après la mort de Houari Boumedienne.
Il publie ses mémoirs sous le titre «Un demi siècle de lutte : mémoires d’un chef d’état major algérien»
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OAS: La fusillade de la rue d'Isly
La fusillade de la rue d'Isly, dans le quartier de Bab-el-Oued à Alger, le 26 mars 1962.
«L'OASfrappe où elle veut, quand elle veut». L'échec de la semaine des barricades aiguise la colère des extrémistes. Début février 1961, Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde créent l'Organisation armée secrète (OAS), dont la folie meurtrière va frapper l'Algérie et la métropole. Suite au cessez le-feu du 19 mars 1962, ses commandos investissent Bab-el-Oued
pour en faire une zone insurrectionnelle.La confrontation avec l'armée est terrible. Le 26, à l'appel de l'OAS, une foule dense se dirige vers le monument aux morts.
Le barrage qui interdit l'entrée de la rue d'Isly est vite débordé. Des coups de feu sont tirés, d'on ne sait où. Les soldats répliquent.
Bilan : 46 morts, et plus d'une centaine de blessés. Les pieds-noirs, qui croyaient leurs intérêts
défendus par l'OAS, réalisent que celle-ci les a menés à leur perte. Entre « la valise et le cercueil », leur choix est fait.
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