• Mehdi Cherif (Ahmed Bencherif a uriner sur les trois officiers de l'ALN avant de les exécuté)


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  • Colonel Mohamed LamouriSi, depuis le 13 Mai 19581, le gouvernement français devait compter avec «ses» colonels, le G.P.R.A, de son côté ne devait pas négliger les siens. Dans les deux camps la politique gouvernementale était loin de satisfaire tous les militaires!

    Depuis février, la rationalisation du travail avait amené le C.C.E, à créer un C.O.M, (commandement opérationnel militaire) confié à l’ouest à Boumediene (imposé par Boussouf) secondé par le colonel Sadek tous deux dirigeaient des Wilayas 4 et 5 et à l’Est à Mohammedi Saïd de la Wilaya 3, secondé par Mohamed Lamouri, Ammar Benaouda, et Amara Bouglèz. La formule échoua particulièrement à l’Est.

    Effectivement si les deux chefs du C.O.M Ouest menaient leur travails d'une main de fer, le C.O.M Est lui, était devenu très vite un vrai foyer de divergences et d'antagonismes. A la fin du mois de septembre 1958, le C.C.E, réuni au Caire, rendit son ultime décision avant d'être remplacer par le G.P.R.A., portant la dissolution pure et simple du C.O.M. et accusant ses membres de défaillance2 et d'incapacité à appliquer les décisions du commandement.3

    Au contraire du commandement Ouest, le C.O.M Est, avait posé de multiples problèmes qui trouvaient leurs sources dans l’embrouillamini inextricable des conflits entre la wilaya 1, la base de Souk-Ahras et la wilaya 2. Alors que c'est justement pour tenter d’apaiser ces rivalités de personnes, de races et de tribus, que le C.C.E avait dû faire une place aux côtés de Mohammedi Saïd aux représentants de chacune des zones en conflit. C’est ainsi que le chef du C.O.M de l’eEst était assisté du commandant Ben Aouda, un ancien de la wilaya 2 chargé de la logistique à l’extérieur, du colonel Amara Bouglès, chef de la zone de Souk-Ahras, et du colonel Lamouri, chef des Aurès.

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  • Si Chérif Ben Saïdi, 1961Si l’histoire est moins connue que celle de Melouza elle n’en conduisit pas moins à un affrontement où une fois de plus Kabyles et Arabes allaient s’entre-tuer.
    Cette fois, les Kabyles feront les frais de l’opération, qui se soldera par plus de mille morts et le ralliement spectaculaire de Si Chérif que les stratèges en chambre du service d’action psychologique -experts en propagande- présenteront comme l’un des plus «glorieux» harkis de l’armée française. A leur décharge personne ne connaissait à l’époque la réalité.
    Elle était particulièrement sordide et expliquait pourquoi la wilaya 6, qui dans l’organisation de la révolution algérienne «couvrait» les immenses territoires du Sud, ne parvenait pas à développer une activité semblable à celle des autres zones. Et pourtant, depuis 1956, cette région du Sud recelait la plus grande richesse de l’Algérie: le pétrole. Depuis qu’il avait jailli à Hassi-Messaoud et que les sondages avaient appris au monde qu'il s’agissait d’un des plus importants gisements jamais découverts, des intérêts énormes étaient en jeu. Et il devenait essentiel pour le F.L.N. de manifester sa présence dans la région des prospections.
    Depuis le déclenchement de la révolution cette zone posait un problème. Les six «Chefs historique» qui avaient partagé le territoire algérien en six zones -appelées plus tard wilayas- n’avaient pu, faute d’élément de classe en qui ils eussent confiance, attribuer un chef à la zone saharienne.

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