• Ferhat ABBAS, Le réformiste rejeté par le colonialisme

    Ferhat Abbas

    Ferhat ABBAS, Le réformiste rejeté par le colonialisme

    Ferhat Abbas, fils de bonne famille pétri de culture française, était ce que l'on appelait dans les années 1930 un «nationaliste culturel». Pharmacien, il ouvre à Sétif une officine, rendez-vous de la bourgeoisie progressiste. Ferhat Abbas, qui épousera une Alsacienne, est un patriote modéré. «Je ne mourrai pas pour la patrie algérienne parce que cette patrie n'existe pas. J'ai interrogé l'histoire, j'ai interrogé les vivants et les morts, j'ai visité les cimetières, personne ne m'en a parlé», écrit-il dans L'Entente, journal qu'il a fondé en 1936. Les Américains, qui débarquent à Alger en novembre 1942, sont plus réceptifs à ses revendications. De là la publication, l'année suivante, du Manifeste du peuple algérien, qui prône «la participation immédiate et effective des musulmans algériens au gouvernement de leur pays». Elu député de Sétif, il assiste aux manœuvres du pouvoir colonial pour faire échec au mouvement national. Il rejoint, au Caire, en 1956, ses « frères » du FLN. Il ira porter leur parole à Tunis, à Rabat et ailleurs. Et lorsque le FLN crée "le gouvernement provisoire de la République algérienne" (GPRA), il en devient le président jusqu'à l'été 1961, où il serra remplacer par Benyoucef Benkhedda. Premier président du Parlement de l'Algérie indépendante, il démissionnera avec fracas, jugeant trop autoritaire la Constitution de 1963. Ben Bella l'arrête l'année suivante et l'envoie en résidence surveillée. Ferhat Abbas se retirera de la vie politique sans jamais faire allégeance au régime.

    A lire aussi: Ferhat Abbas, de l'UDMA au FLN


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 21 Novembre 2014 à 09:56

    Precisely why think I ought to don a similar sort of clutches people don?

    2
    Samedi 6 Décembre 2014 à 04:06

    plus réceptifs à ses revendications. De là la publication, l'année suivante, du Manifeste du peuple algérien, qui prône «la participation immédiate et effective des musulmans algériens au gouvernement de leur pays». Elu député de Sétif, il assiste aux manœuvres du pouvoir colonial

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