• Les Moudjahidins face aux lignes Challe et Morice

    Les Moudjahidins face aux lignes Challe et Morice

    En 1958, des fellaghas  cherchaient arrêtaient alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Algérie depuis la Tunisie, pour passer, les djounouds coupent la ligne électrifiée, traversent le lacis de fils barbelés en creusant dans le sol lorsqu'il n'est pas couvert de mines antipersonnel. En sang, les vêtements lacérés, il leur faut ensuite courir sous une pluie d'obus, se jeter à plat ventre pour échapper aux balles mitraillées par les blindés. Parcourir plusieurs kilomètres en une demi-heure pour s'éloigner du barrage avant d'être encerclés par les forces françaises qui se déploient. S'arrêter, se cacher, lorsque les bombes éclairantes larguées par avion changent la nuit en jour durant cinq longues minutes. Les rares qui en réchappent gagnent la frontière, après plus de seize heures de course. 


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  • HARKIS, Les Camps de la HONTE (HOCINE Le Combat d'une vie)

    En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des Arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village.

    A l’époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l’Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l'isolement total de la société française.

    Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler. 35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte.

    Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011.

     

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  • L'ALN face aux lignes Challe et MoriceArrestation d'un fellaga 1958, un fellagha charger d'arme se fait prisonnier par les parachutistes du 1er régiment étranger.

    Dès 1956, le commandement français comprend que pour vaincre la rébellion en Algérie, il faut stopper les renforts venus de l'extérieur.

    Pour bloquer les accès maritimes, les patrouilles navales font l'affaire.1 Aux confins du Sahara, des colonnes méharistes ou motorisées suffisent aussi à la tâche. Dans les deux cas, une surveillance radars et avions parfait l'étanchéité. Tandis que l'armée de l'air interdit pratiquement tout ravitaillement aérien de la rébellion. Mais comment verrouiller les longues frontières terrestres qui séparent l'Algérie de la Tunisie à l'est et du Maroc à l'ouest?

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  • LA BLEUITE, Le FLN empoisonné de l’intérieur

    La Bleuite

    Fin 1957, après la bataille d'Alger, le FLN de la capitale est exsangue et ses chefs morts ou en prison. Amirouche, le chef FLN de la wilaya III (Kabylie), entre en contact avec le dernier survivant des chefs d’Alger, Ghandriche, dit Safy (le Pur). Il le charge alors de reconstituer son réseau aux côtés de deux autres hommes, Hani Mohamed à Alger et Kamal dans le maquis. Mais Safy et Hani sont des «retournés», des «bleus de chauffe»1 manipulés par le capitaine Paul-Alain Léger2. Du coup, c’est ce dernier qui dirige la réorganisation du Front et décide des lieux des attentats antifrançais! Bien sûr, les nuits d’Alger redeviennent calmes. Pour donner le change au FLN, Léger organise tout de même quelques attentats, peu graves, notamment contre son propre quartier général. Et fournit, via Hani, quelques armes à la wilaya III. Grâce à ses informateurs, le capitaine parvient aussi à réduire à néant le dernier atelier de fabrication de bombes du FLN.

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  • Algérie-Française, une terre, deux mondes

    Une terre, deux mondesScène de rue dans le souk de M’Sila.

    Quel que soit l’indicateur choisi solarisation, mortalité infantile, revenu, le résultat est le même: 80% des musulmans appartiennent au tiers-monde. En 1954, le système politique, verrouillé par les Français d’Algérie, laisse guère d’espoir de voir les cartes redistribuées. Un boulevard s'ouvre devant les nationalistes les plus décidés...

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