Le Blog de la guerre d'algérie, texte inédit, photos rare, des vidéos et interactions
Les militaires avaient tiré sur un civil qui s'enfuyait. L'homme s'était dirigé vers l'endroit où se cachait Zighout et son compagnon. Croyant à une attaque sérieuse, le chef du Constantinois avait répliqué. A deux contre trente, ils avaient tenu dix minutes. Les troupes françaises du Constantinois venaient d'abattre leur plus grand ennemi depuis le 20 août 1955. Cette victoire avait été immédiatement transmise à la radio. C'était un coup dur pour le C.C.E. qui perdait un de ses meilleurs colonels de wilaya. En outre, il ne fallait plus compter que sur Amirouche pour tenter de remettre de l'ordre dans l'Aurès. Et ça ne plaisait pas outre mesure à tout le monde.