Le Blog de la guerre d'algérie, texte inédit, photos rare, des vidéos et interactions
En 1958, des fellaghas cherchaient arrêtaient alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Algérie depuis la Tunisie, pour passer, les djounouds coupent la ligne électrifiée, traversent le lacis de fils barbelés en creusant dans le sol lorsqu'il n'est pas couvert de mines antipersonnel. En sang, les vêtements lacérés, il leur faut ensuite courir sous une pluie d'obus, se jeter à plat ventre pour échapper aux balles mitraillées par les blindés. Parcourir plusieurs kilomètres en une demi-heure pour s'éloigner du barrage avant d'être encerclés par les forces françaises qui se déploient. S'arrêter, se cacher, lorsque les bombes éclairantes larguées par avion changent la nuit en jour durant cinq longues minutes. Les rares qui en réchappent gagnent la frontière, après plus de seize heures de course.