• Albert Camus

    Albert Camus

    Albert Camus

    Contrairement à d'autres intellectuels pieds-noirs, comme par exemple le journaliste Jean Daniel ou l'écrivain Jules Roy, Albert Camus - prix Nobel de littérature 1957 - n'a pas pris de position tranchée sur l'indépendance de l'Algérie. Profondément attaché à sa terre natale, il a tenté d'adopter un discours plus nuancé, dénonçant aussi bien les violences commises par le FLN que par les forces françaises. De fait, lui qui, dès les années 1930, dénonçait la misère des « indigènes » et l'oppression coloniale, vivait comme un véritable déchirement la perspective d'un « divorce » entre l'Algérie et la France, semblant anticiper l'inévitable exode de la population pied noir au sein de laquelle il avait grandi. Cela lui fut amèrement reproché par les anticolonialistes « radicaux » français et algériens, tandis que les « ultras » le considéraient comme un traître favorable à l'indépendance. Après l'échec de la conférence pour promouvoir une « trêve civile », qu'il organise à Alger en janvier 1956, Camus décide de garder le silence sur la guerre d'Algérie. Il est mort en 1960 dans un accident de voiture.


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