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Les pays arabes et l'indépendance algérienne, 1945-1962 - Par Samya El-Mechat
Les pays arabes et l'indépendance algérienne, 1945-1962
Par, Samya El-Mechat
L'affluence entre 1945 et 1954 des nationalistes nord-africains au Caire ne devait rien au hasard. Tous voyaient dans la Ligue arabe, créée en mars 1945, le symbole de l'unité arabe en marche et le moyen de mobiliser les forces du panarabisme contre le colonialisme. La rhétorique panarabe de la Ligue et des dirigeants arabes, notamment de Gamal Abdel Nasser après 1954, exaltant le sentiment unitaire, en avait révélé la puissance et servi de catalyseur. L'engagement de leurs pays, en faveur notamment de l'indépendance de l'Algérie, la solidarité active manifestée par l'Égypte, la Tunisie et le Maroc avaient nourri de grandes espérances.
Pourtant, le soutien arabe à l'Algérie de 1945 à 1962, quoique essentiel, ne fut ni total ni inconditionnel. La prééminence des intérêts nationaux et l'évolution des relations interarabes et maghrébines avaient largement pesé sur les choix et la nature du soutien accordé au FLN. Ainsi, pour Habib Bourguiba, d'abord président du Conseil et ensuite président de la République tunisienne à partir de juillet 1957, l'enjeu algérien s'analysait à la lumière des questions de souveraineté et des relations avec la France ou avec l'Égypte. Pour comprendre la politique algérienne des États arabes ainsi que les évolutions et les changements intervenus à partir de 1955-1956, il est utile de rappeler en premier lieu ce que la Ligue arabe représentait pour les nationalistes du Maghreb, notamment algériens, et ce que fut son attitude de 1945 à 1954.
La Ligue des États arabes : des promesses, un bilan décevant
L'espoir suscité par la fondation de la Ligue arabe s'enracinait dans un élan unitaire. Le thème de l'unité arabe dominait les interventions de tous les nationalistes du Maghreb, comme Chadli El-Mekki du PPA, arrivé au Caire en 1945, où il fut rejoint en 1951 par Hocine Aït-Ahmed, Mohamed Khider et Ahmed Ben Bella, et en 1954 par Mohammed Boudiaf. On évoquait ici et là le soutien de la Ligue arabe à la «nation maghrébine», son devoir d'intégrer les «Arabes d'Afrique du Nord à la grande Oumma arabe». Il apparaît toutefois que le mythe de l'unité de la nation arabe avait suscité des représentations fausses et illusoires et que les nationalistes disposaient d'une marge de manœuvre limitée. Écartelée entre arabisme et intérêts des États arabes, la Ligue ne parvint pas à définir une ligne politique cohérente à l'égard de la question nord-africaine.
Les déclarations ou les démarches de son secrétaire général, Abder-rahman Azzam Pacha (1893-1975), illustrent cette incohérence. Lorsque, le 8 mai 1945, éclatait l'insurrection dans l'Est algérien et qu'une brutale répression lui répondait, Azzam Pacha en appela en vain au secrétaire d'État américain Dean Acheson. Ce nouvel intérêt pour l'Algérie s'exprimait également dans une déclaration du secrétaire général: en janvier 1946, il réclama le retrait des troupes françaises et l'indépendance de l'Afrique du Nord. Mais, à peine prononcée, cette déclaration se voyait immédiatement banalisée par Azzam Pacha lui-même. «En déclarant hier, expliquait-il, que la Ligue arabe demandait l’évacuation complète de l'Afrique du Nord par les troupes françaises, [...] je n'ai nullement entendu adopter une attitude hostile à la France et je tiens à préciser qu'il ne saurait être question pour la Ligue arabe d'entreprendre une action immédiate.»
Comment interpréter cette politique en zigzags? Sous ces différentes perceptions de l'urgence des questions nord-africaines, on retrouve les priorités et les préoccupations différentes des États membres: l'Égypte était absorbée par la révision du traité avec le Royaume-Uni, l'Irak était intéressé par le pacte de sécurité. Il y avait également une lutte d'influence entre les grandes capitales arabes, toutes désireuses de diriger et de modeler la Ligue qui, prise entre deux pôles, conservait un cap modéré. D'un côté, les intérêts nationaux des États membres; de l'autre, les nationalistes maghrébins qui s'efforçaient de poursuivre leurs activités sans se laisser détourner de leurs deux grands objectifs: inciter les pays arabes à inscrire «dès que possible la question d'Afrique du Nord à l'ordre du jour des travaux des Nations unies» et réaliser l'objectif de l'indépendance.
Peu à peu, l'enthousiasme pour la Ligue arabe avait cédé la place au désenchantement. Ni l'action menée par le Bureau du Maghreb arabe, créé en février 1947 et regroupant les différents partis nationalistes
(Néo-Destour pour la Tunisie, PPA-MTLD pour l'Algérie, Istiqlal pour le Maroc...), ni celle du Comité de libération du Maghreb fondé en 1948 et dirigé par l'émir Abdelkrim El-Khattabi, n'avaient incité la Ligue arabe à défendre avec ardeur l'indépendance. Pour calmer l'impatience des natio-nalistes, la Ligue et les dirigeants arabes se contentaient d'adopter une rhétorique panarabe, parfois assortie de mesures symboliques. De surcroît, le Bureau du Maghreb arabe et le Comité de libération du Maghreb, qui avaient fonctionné comme des structures de regroupement des nationalistes, sans réelle coordination entre les différents mouvements, souffraient de profondes divisions. Les mises en garde de la France et la défaite des pays arabes en Palestine en 1948 avaient fini par anéantir tous les efforts.Après la guerre de 1948, toutes les sessions de la Ligue furent consacrées à la Palestine. En 1949, la Ligue n'aborda même pas l'avenir des questions nationales en Afrique du Nord. Une note du Quai d'Orsay de janvier 1949 confirmait: «la France n'a plus à craindre d'ingérence étrangère en Afrique du Nord. [...] Nouri Saïd, président du Conseil irakien, est d'avis qu'il faut porter le principal effort non pas contre la France, mais contre le danger communiste. L'Égypte très affaiblie désire une amélioration des rapports franco-égyptiens». Livrée aux jeux de plus en plus contradictoires des États arabes, la Ligue ne pouvait plus accorder qu'un soutien dérisoire aux mouvements d'indépendance.
Cependant, le coup d'État des «Officiers libres» mené par Nasser en Égypte en juillet 1952 redonna espoir aux nationalistes nord-africains: à leurs yeux, le nouveau pouvoir semblait porteur d'un message de libération nationale. Les bureaux du Néo-Destour, de l'Istiqlal et du MTLD appelèrent alors à la rupture des «relations politiques, économiques et culturelles avec la France». En réponse, le nouveau secrétaire général de la Ligue arabe, Abdelkhalek Hassouna, réunissait, en décembre 1952 au Caire, une conférence sur l'Afrique du Nord, durant laquelle on se contenta de promettre la convocation d'une nouvelle réunion arabo-asiatique «pour examiner les mesures qu'il conviendrait de prendre si la politique de la France ne change[ait] pas». La révolution de juillet 1952 marquait ainsi un malentendu: il n'y avait pas un réel changement. Le Conseil de la Ligue, réuni en février 1953, laissait au groupe arabo-asiatique aux Nations unies le soin de décider d'un recours à l'ONU. Pour sa part, A. Hassouna s'attachait à expliquer en décembre 1954 à Henry Cabot Lodge, représentant des États-Unis auprès des Nations unies, la nécessité d'un accord sur le Canal de Suez et sur les frontières avec Israël pour stabiliser les relations entre les Arabes et le monde occidental. Il indiquait ainsi les priorités et les intentions du gouvernement égyptien. Une évolution se fit cependant sentir en 1955.
Les pays arabes et l'indépendance de l'Algérie, entre solidarité et suspicions
À partir de 1955, pour la plupart des pays arabes, le problème algérien était le plus brûlant. En janvier, l'Arabie Saoudite adressa une note au Conseil de sécurité des Nations unies, exprimant une «vive anxiété» devant les tentatives françaises de destruction des valeurs morales, religieuses et culturelles de l'Algérie. Cette première initiative n'a pas abouti ; pas plus que la démarche du groupe arabo-asiatique de septembre 1955. La vive réaction française bloqua la poursuite du débat sur l'inscription de la question algérienne, mais l'Assemblée générale n'avait pas reconnu son incompétence. Ce qui permit au groupe arabo-asiatique d'engager de nouvelles démarches en 1956, alors que la France devait faire face à de sérieuses difficultés aux Nations unies, liées en particulier au détournement de l'avion marocain et à l'arrestation des principaux chefs de l'insurrection algérienne, le 22 octobre 1956. Bernard Cornut-Gentille, le représentant de la France à l'ONU, voyait dans cette opération le risque de «ressouder le Moyen-Orient, qui n'aurait pas soutenu avec unanimité les Égyptiens dans l'affaire de l'Athos» -le 16 octobre, la marine française avait intercepté ce bateau égyptien, qui transportait des armes destinées aux combattants algériens-. En novembre de la même année, le groupe arabo-asiatique obtenait en effet l'inscription de la question algérienne à l'ordre du jour de l'Assemblée générale alors que Nasser dominait de plus en plus la scène politique arabe et que la Ligue arabe apparaissait comme l'instrument de sa politique extérieure. Mais, contrairement aux affirmations de Fathi Al-Dib, l'ancien chef des services secrets égyptiens, l'aide égyptienne à l'Algérie ne fut ni constante ni inconditionnelle. Une dialectique complexe s'était instaurée dans les rapports entre Nasser et le FLN.
Hostile au pacte de Bagdad, Nasser avait amorcé un revirement dans ses rapports avec l'Occident, un rapprochement avec les forces de gauche égyptiennes et s'était découvert un destin arabe. Ce pacte, signé en février 1955 par le Royaume-Uni, la Turquie, l'Irak, l'Iran et le Pakistan, relevait directement des stratégies antisoviétiques de l'Occident, qui avait enrôlé ses clientèles régionales dans un traité de défense dirigé contre l'URSS. Le dirigeant égyptien estimait que la colonisation était une agression et qu'elle entravait la construction de la grande nation arabe, dont il serait naturellement le leader. Le soutien matériel (armes, argent...) du «grand frère» égyptien s'articulait avec un appui diplomatique. Mais derrière le soutien actif, dicté par l'obligation de soutenir les «frères arabes et musulmans» d'Algérie, se profilait une tendance à la domination du FLN. Lors des épisodes de crise, celle-ci fut d'ailleurs critiquée à Alger même. À quoi s'ajoutait, chez les dirigeants du FLN, le doute sur l'engagement «inconditionnel» de Nasser.
Larbi Ben M'hidi, un des chefs du FLN, qui se rendit au Caire en février 1956 pour s'enquérir d'une cargaison d'armes qui n'arrivait pas, remarquait avec lucidité que l'aide de Nasser était «subordonnée à sa diplomatie». D'ailleurs, en mars 1956, les entretiens entre Nasser et le ministre français des Affaires étrangères Christian Pineau avaient abouti à la suspension des livraisons d'armes et à l'arrêt des émissions de radio à destination de l'Algérie. Pourtant, quelques mois plus tard, la situation avait complètement changé.
Tandis que la Ligue arabe assurait: «tous les États membres apporteront leur assistance au peuple algérien par tous les moyens dont ils disposent», La Voix des Arabes reprenait ses émissions. Et contrairement à ses interventions à la conférence afro-asiatique de Bandung en avril 1955, où il avait abordé avec prudence la question coloniale en Afrique du Nord, Nasser se montrait désormais plus offensif sur le plan international en faisant de la question algérienne une cause arabe et musulmane. Cette référence à la Nation arabe unie et solidaire avait radicalisé la lutte et permis d'accroître l'audience du FLN. Dès lors, dans l'esprit des dirigeants français, le lien entre la guerre d'indépendance en Algérie et Nasser s'établissait de manière définitive. Abattre le régime de Nasser pour mettre fin à la guerre, tel était l'objectif de la France lorsqu'elle se lança dans l'expédition de Suez, à l'automne 1956. L'échec pour la France fut retentissant.
Les difficultés entre Nasser et le FLN réapparurent toutefois au printemps 1958. Le projet de réunir une conférence maghrébine à Tanger en avril 1958 et celui de former un gouvernement provisoire à l'insu du Caire avaient mécontenté Nasser. Le soutien de l'Égypte au complot projeté à l'automne 1958 par le colonel Mohamed Amouri et le commandant Mostefa Lakhal contre le GPRA avait provoqué une nouvelle dégradation des relations avec la République arabe unie (RAU). Le «refroidissement» se poursuivit jusqu'au début des années 1960. Au lendemain des accords d'Évian, l'identification de la cause algérienne à celle du monde arabe eut cependant des répercussions importantes jusque dans les rangs des dirigeants du FLN. Ben Bella, qui privilégiait l'alliance avec l'Égypte aux dépens de la Tunisie, rappelait ainsi au Caire: «l'Algérie est un pays arabe et musulman. On ne le dissociera pas du reste du monde arabe». À Tunis, le 14 avril 1962, il répéta devant un Bourguiba hostile au panarabisme de Nasser: «nous sommes des Arabes». Après l'échec de l'union syro-égyptienne, les espoirs placés par Nasser dans l'Algérie de Ben Bella offraient une compensation à la rupture avec la Syrie et aux difficultés avec la Tunisie.
Pourtant, l'appui de la Tunisie et du Maroc à la lutte pour l'indépendance de l'Algérie fut essentiel. Dès 1956, les deux pays firent campagne en faveur de l'internationalisation de la question algérienne et de l'indépendance de l'Algérie, multipliant les démarches auprès de Washington pour faire infléchir la position française. Ce soutien ne s'est pas limité au champ diplomatique. Leur aide aux Algériens fut importante et diversifiée: accueil des réfugiés, transfert des armes et des munitions, établissement de camps de recrutement et d'entraînement d'où étaient lancés des raids en territoire algérien. De cette aide active découlait l'implication des deux pays dans le conflit algérien et une dégradation très nette des relations avec la France. Celle-ci a suspendu son aide financière à la Tunisie en 1957 et rejeté en novembre 1957 l'initiative d'une médiation de Bourguiba et du roi Mohamed V pour mettre fin au conflit. Les conséquences furent particulièrement graves pour la Tunisie et la tension culmina avec le raid sur le village frontalier de Sakiet Sidi Youssef, le 8 février 1958, le bombardement eut des incidences sur le plan international comme sur le plan national, l'affaire contribuant en France à accélérer la chute de la IVe République et confirmant en Tunisie le revirement opéré par Bourguiba dès 1956. Excédé par les empiétements sur la souveraineté tunisienne, il n'hésita pas à engager l'épreuve de force avec le FLN et l'ALN.
La crainte d'une déstabilisation de leurs régimes due à la poursuite de la guerre en Algérie avait incité Bourguiba et le roi Mohamed V à se donner les moyens d'intervenir et de contrôler de manière stricte les activités du FLN ou de l'ALN, et à rechercher des solutions de paix. Il s'agissait aussi de «couper» le FLN de l'Égypte et de clarifier les relations intermaghrébines. Organisée à Tanger du 27 au 30 avril 1958, la conférence sur l'unité maghrébine répondait à ces deux objectifs. Les résolutions adoptées indiquaient à première vue un durcissement à l'égard de la France. Il fut ainsi question de la création du GPRA, de l'évacuation des troupes françaises et d'une menace de «guerre totale». En réalité, Mohamed V et Bourguiba, redoutant une extension du conflit à leur territoire, poussaient la France à prendre l'initiative d'un règlement.
La recherche de la paix fut à l'origine de la conférence de Tunis organisée du 18 au 20 juin 1958. Officiellement, il s'agissait d'harmoniser les positions du Maroc, de la Tunisie et du FLN à la suite du retour du général de Gaulle au pouvoir. En fait, Tunisiens et Marocains avaient tenté de «modérer» le FLN en exerçant des pressions politiques et militaires. Mais la condamnation par le FLN, le 11 juillet 1958, de l'accord franco-tunisien sur le pipeline d'Edjeleh provoqua une nouvelle crispation. Les autorités tunisiennes ont aussitôt multiplié les mesures vexatoires, comme les arrestations aux frontières, la limitation de la liberté de circulation et de manœuvre de l'ALN. En Tunisie et au Maroc, l'acheminement des armes fut interrompu. Mais, en septembre 1958, les Tunisiens et les Marocains reconnaissaient le GPRA. Sur fond de tensions, parfois graves, avec le FLN, la Tunisie et le Maroc n'ont jamais cessé de soutenir la cause de l'indépendance de l'Algérie.
Le discours du général de Gaulle de septembre 1959 sur l'autodétermination permit toutefois d'apaiser les rancœurs. Désormais, la marge de manœuvre du GPRA était plus grande à l'égard de l'Égypte, du Maroc et de la Tunisie. Les contacts directs de Krim Belkacem, ministre des Forces armées du GPRA, avec les présidents Nasser, Kassem d'Irak, le maréchal Ibrahim Abboud du Soudan, les rois Ibn Saoud d'Arabie Saoudite et Abdallah Senoussi de Libye ont alors consolidé les positions du GPRA, qui a obtenu un soutien politique et une aide matérielle plus substantiels que par le passé. L'Algérie pouvait désormais participer aux réunions de la Ligue arabe, tandis que ses relations avec le Maroc et la Tunisie s'amélioraient. De février 1960 à mai 1961, cette dernière autorisa le passage des convois d'armes et le transit des soldats de l'ALN. Il en fut de même au Maroc, ou Mohamed V a reçu, en mars 1960, une délégation gouvernementale algérienne. En 1961, toutefois, nouvelle friction avec la Tunisie, lorsque celle-ci tenta d'obtenir une rectification de la frontière sud, geste interprété par le FLN comme un acte de trahison. L'opération tunisienne fut un fiasco, alors que l'audience internationale du GPRA s'était considérablement accrue à la conférence préparatoire des pays non-alignés au printemps 1961, l'opposition de l'Inde, la tiédeur de l'Égypte et de la Yougoslavie de Tito n'ont pas empêché une majorité de se prononcer en faveur de la participation du GPRA. La perspective d'une « Algérie algérienne » se précisait.
Derrière l'alternance complexe de comportements tour à tour solidaires et réservés, une même logique a donc été à l'œuvre: les pays arabes ont soutenu la revendication d'indépendance de l'Algérie, mais ils ont subordonné cette cause à la défense de leurs intérêts propres. Leur stratégie visait à pousser la France à mettre fin à la guerre et à négocier l'indépendance de l'Algérie, sans aller jusqu'au point de rupture avec elle. Les dirigeants politiques français l'ont pourtant perçue comme bien plus menaçante qu'elle n'était. Reste que l'action internationale des pays arabes, le soutien actif de la Tunisie, du Maroc et de l'Égypte, s'ils n'ont pas été déterminants, ont facilité l'avènement de l'indépendance algérienne.
Pour en savoir plus:
- Fathi Al-Dib, Abdel Nasser et la révolution algérienne, L’Harmattan, Paris, 1985.
- Samya El-Mechat, Tunisie, les chemins de l'indépendance 1945-1956, L'IIarmattan, Paris, 1992.
- Samya El-Mechat, Les États-Unis et l'Algérie. De la méconnaissance à la reconnaissance, 1945-1962, L'Harmattan, Paris, 1997.
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