• Ahmed Mehsas

    Ahmed Mehsas n'est plus!

     

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  • Nordine ChabaneCe qu’un demi-siècle d’indépendance et d’interdépendance permet de dire

    Par/ Chabane Nordine

    Le général de Gaulle avait programmé en juin 1958, la mise au pouvoir d’Ahmed Ben Bella dans les quatre ans à venir avec l’espoir de conserver 70% du pétrole et d’avoir la main-mise sur le Sahara. C’est ce qu’a révélé dans une émission de radio, Jean Méo qui fut chargé de mission du général de Gaulle (1958-1960), puis PDG d’Elf-Erap (1964-1972).

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  •  Amirouche en AurèsNous sommes au milieu du mois de septembre 1956, quelques jours après le Congrès de la Soummam. Amirouche entreprend d'inspecter l'Aurès. Un petit détachement armé l'accompagne. Il est accueilli à Maadid, montagne au sud de Bordj Bou Arreridj par Tahar Nouichi, Hadj Lakhdar, Omar Ben Boulaid, Ali Méchiche, Mohamed Lamouri et Brahim Kabouya.

    Il se dit mandaté par le comité de coordination et d'exécution (CCE) pour expliquer et appliquer les résolutions du Congrès. En chemin vers Kimmel, il pose beaucoup de questions. Sur la mort de Mostefa Ben Boulaïd, l'organisation des zones, l'utilisation des grades, les rapports avec la population. Lui-même parle du CCE:

    - C'est l'organe directeur de la Révolution. Il dispose de beaucoup d'argent. Il ne tient qu'à vous d'en demander et je me fais fort de vous l'obtenir.

    Ils traversent d'ouest en est les monts du Hodna, s'arrêtent une nuit à Ouled Tebben, coupent par le djebel Boutaleb, pénètrent dans le Bélezma dans une sécurité totale. Hadj Lakhdar veille au grain. Les discussions ont lieu généralement le matin, entre dix et onze heures, quand tout danger est écarté. Pendant les haltes, au moment où la dispersion est obligatoire, Hadj Lakhdar note que Amirouche discute souvent en aparté avec Tahar Nouichi. Il n'aime pas ces conciliabules restreints, mais ne dit rien, parce que «mes sentiments envers les Kabyles étaient purs».

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  • Les Moudjahidins face aux lignes Challe et Morice

    Les Moudjahidins face aux lignes Challe et Morice

    En 1958, des fellaghas  cherchaient arrêtaient alors qu'ils tentaient de rejoindre l'Algérie depuis la Tunisie, pour passer, les djounouds coupent la ligne électrifiée, traversent le lacis de fils barbelés en creusant dans le sol lorsqu'il n'est pas couvert de mines antipersonnel. En sang, les vêtements lacérés, il leur faut ensuite courir sous une pluie d'obus, se jeter à plat ventre pour échapper aux balles mitraillées par les blindés. Parcourir plusieurs kilomètres en une demi-heure pour s'éloigner du barrage avant d'être encerclés par les forces françaises qui se déploient. S'arrêter, se cacher, lorsque les bombes éclairantes larguées par avion changent la nuit en jour durant cinq longues minutes. Les rares qui en réchappent gagnent la frontière, après plus de seize heures de course. 


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