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Par aziz3d le 29 Février 2012 à 22:18
Détecteurs de mines en temps de Bataille d'Alger
En janvier 1957, le FLN lance un ordre de grève générale, très suivi, mais que l'armée française réussit à briser en faisant rouvrir les magasins sous la menace de leurs armes. Le FLN multiplie les attentats à Alger. Quelques jours après l'explosion de bombes dans deux stades, des soldats français dirigent des détecteurs de mines sur les passants, le 16 janvier, lors d'une opération de fouille systématique de la partie basse de la Casbah, pendant la première phase de la bataille d'Alger (janvier-mars 1957).
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Par aziz3d le 29 Février 2012 à 16:53
Militante contre la politique coloniale française
Photographie de Jeanine Cahen - prise à l'époque où elle était lycéenne - fournie par les services de police lors de son arrestation en février 1960. Issue d'une famille de résistants, Jeanine Cahen s'engage dans un des réseaux d'aide au FLN. Ceux que l'on appellera les « porteurs de valise » se chargent, entre autres, des fonds versés par les ouvriers algériens de métropole. Quand Jeanine Cahen, 29 ans, professeur de lettres au lycée de jeunes filles de Mulhouse, est arrêtée, elle transportait une somme de 50 000 nouveaux francs, destinée au FLN. Au moment du démantèlement du réseau Jeanson (l'un des plus connus), en février 1960, les Français découvrent l'engagement radical de certains de leurs compatriotes contre la guerre d'Algérie. Le procès des « porteurs de valise », défendus par Mourad Oussedik, Roland Dumas et de nombreux autres avocats, devient une arène politique où s'ouvre le débat sur la légitimité de la « guerre », mot que le président du tribunal interdit de prononcer. De nombreuses personnalités, comme Jean-Paul Sartre, André Mandouze, Claude Bourdet et Paul Teitgen, interviennent pour soutenir l'engagement des militants en faveur de la cause algérienne.
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Par aziz3d le 28 Février 2012 à 13:17
La chaise vide
Le 12 décembre 1959, les pays afro-asiatiques soumettent une nouvelle fois au vote de l'Assemblée générale de l'ONU une résolution de « reconnaissance du droit du peuple algérien à l'indépendance ». La résolution n'est pas votée. Grâce à l'action de ses représentants à New York, le FLN a obtenu une victoire diplomatique. Comme en 1955, les délégués de la France, qui ne reconnaît pas la compétence de l'ONU sur ce problème « intérieur », ont réagi en quittant leur siège à l'Assemblée générale. Les États-Unis, qui craignent l'influence grandissante de l'URSS dans les pays d'Afrique et d'Asie et qui se déclarent attachés au principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, se sont abstenus lors du vote. Les fameuses expressions du président de Gaulle, « machin » et « assemblée des nations dites unies », datent de cette période. La motion afro-asiatique sera votée un an plus tard, le 19 décembre 1960.
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Par aziz3d le 27 Février 2012 à 16:38
L'Étau
L'étau se resserre dans l'Est algérien. On voit ici un parachutiste contrôler l'identité d'un paysan dans les environs de Foum Toub, le 10 novembre 1954, lors d'une « opération de nettoyage » dans la région de l'Aurès où, comme en Kabylie, des maquis s'organisent depuis de nombreuses années.
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Par aziz3d le 25 Février 2012 à 14:52
20 Août 1955 - Philippeville
La population européenne de la région de Philippeville (actuelle Skikda), dans l'est du territoire, se recueille devant les cercueils des soixante-et-onze Européens massacrés par des paysans algériens armés de haches et de serpes, pendant la tentative d'insurrection du 20 août 1955. Cet événement est considéré par les historiens comme le basculement dans la guerre, avec le rappel de 60 000 jeunes soldats du contingent. Pendant ces obsèques, des Européens, furieux de ne pas avoir été autorisés à s'armer et à se constituer en milices d'autodéfense, ont provoqué de violents incidents, piétinant les gerbes déposées par les officiels et conspuant le préfet. L'absence de photographies du massacre du 20 août s'explique par le fait que les organes de presse avaient envoyé toutes leurs équipes non en Algérie mais au Maroc, où l'on s'attendait à des troubles, à la date anniversaire de la déposition du sultan par le pouvoir français.
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