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Par aziz3d le 24 Avril 2012 à 15:07
Mohammed Harbi et Ahmed Ben Bella
Mohammed Harbi à gauche et le président algérien Ben Bella, au siège du FLN à Alger en mars-avril 1964.
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Par aziz3d le 20 Avril 2012 à 14:35
Mohammedi Said, , un ex-Nazi au maquis de la révolution algérienne
Mohammedi Saïd (1912-1994) est un curieux personnage. d'abord d'officier de l'armée française, il s'est engagé volontaire en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, Il a fait son temps de service en Allemagne nazie. il a fait partie de la légion de Hadj Aminé El-Hosseini, grand mufti de Jérusalem qui a créé les S.S. arabes, puis envoyé en mission de renseignement et sabotage en Algérie, mais il a été arrêté dans la région de Tébessapar les forces françaises. Condamné aux travaux forcés et à l'emprisonnement à perpétuité. puis Libéré début 1952,
dès sa sortie de prison, Il avait pris contact avec la Krim Belkacem.
Un Krim, d'abord méfiant, mais rapidement séduit par le bonhomme qui semble intelligent, le salue bien bas et parle sans arrêt de religion, même si Krim est beaucoup plus intéressé par sa formation d'officier.
Rapidement Krim envisage d'en faire son second. Il l'emmène partout en Kabylie pour qu'il se rende compte de la situation et qu'il puisse s'adapter à la lutte. Rapidement Mohammedi gravit les échelons. Krim ayant besoin de séjourner fréquemment à Alger, c'est Mohammedi qui le remplace lors de ses absences. Son intransigeance religieuse frappe la population, surtout les vieux qui sont impressionnés par le «saint homme» qu'est le lieutenant de Krim.
Mais le saint homme s'oppose très vite aux «bagarreurs»: Sadek et Amirouche. Sadek, préfère demander sa mutation et rejoint Ouamrane dans l'Algérois. Ou à deux ils vont créer un maquis qui transformera la région en zone d'insécurité complète, à tel point que le nom de Palestro restera gravé dans la mémoire de tous les militaires qui «ont fait» l'Algérois et même, pour certain général, comme synonyme d'une défaite qui lui vaudra un blâme sérieux inscrit sur son dossier militaire.
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Par aziz3d le 12 Avril 2012 à 15:26
Ahmed BEN BELLA, De l'organisation secrète à la présidence
Mort à l'age de 96 ans (il est né en 1916), Ahmed Ben Bella fait figure de rescapé d'une guerre dont il a été l'une des figures majeures, avant de devenir premier chef d'Etat de l'Algérie indépendante. Combatif, meneur d'hommes, M. Ben Bella fut d'abord un sous-officier exemplaire dans l'armée française. Il le prouvera au cours a de la campagne d'Italie, en 1944, où sa bravoure lui valut d'être décoré par le général de Gaulle. La guerre terminée, il milite au Parti populaire algérien (PPA, d'où est issu le MTLD de Messali Hadj) avant d'être nommé dès 1949 à la tête de l'Organisation secrète (OS), où se regroupent les plus décidés des nationalistes algériens. C'est l'année où l'attaque de la poste d'Oran (pour renflouer les caisses de l'organisation) lui vaut d'être incarcéré à la prison de Blida. Il s'en évade en 1952 et rejoint Le Caire, d'où, avec les autres chefs historiques, il l'annonce du soulèvement du 1er novembre 1954. Considéré comme le principal animateur du FLN, il est arrêté le 22 octobre 1956 par l'armée française après que l'avion civil marocain qui le mène de Rabat à Tunis est intercepté en plein espace aérien international. Détenu jusqu'à la signature des accords d'Evian, il arrive en mars à Oujda, au Maroc (photo), puis il rentre à Alger le 3 août 1962, après l'avoir emporté sur ses rivaux. Il dirige le gouvernement et le FLN et est élu le 15 septembre 1963 président de la République. Il n'occupera pas le poste bien longtemps. Le colonel Boumediene, qui l'avait aidé à écarter ses adversaires, prend le pouvoir et l'incarcère, le 19 juin 1965. Ben Bella sera maintenu au secret jusqu'au 4 juillet 1979, soit quatorze années, date à laquelle le président Chadli décide de le placer en liberté surveillée. Puis il recouvre une totale liberté, qu'il met à profit pour créer un parti politique, le Mouvement pour la démocratie en Algérie (MDA), une formation où le nationalisme et l'islamisme cohabitent. Le MDA n'a jamais réussi à percer et Ben Bella, nomade entre la Suisse et l'Algérie, à défaut de redevenir un acteur de la vie publique, a pris place parmi les grandes figures de l'histoire de l'Algérie.A lire aussi: Ben Bella, quand le mythe prend corps
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Par aziz3d le 12 Avril 2012 à 14:22
Krim BELKACEM, Un résistant historique assassiné
Un des « neuf chefs historiques » du FLN, Krim Belkacem est né en 1922 en Kabylie. Rentré au pays après avoir combattu comme caporal-chef dans l'armée française durant la seconde guerre mondiale, il rejoint le PPA nationaliste de Messali Hadj et prend le maquis dès 1947. Hors-la-loi, caché dans les montagnes d'où il descend pour des coups de main, il met sur pied la guérilla en Kabylie, devenue la Zone 3, dès le début de l'insurrection de 1954 et Wilaya 3 après le congrès de la Soummam, Il représentera ces chefs militaires de l'«intérieur» qui affronteront, dans des conditions difficiles, l'armée française, alors que les dirigeants de l'armée régulière sont en Tunisie. Il éliminera aussi les partisans de Messali Hadj, avec lequel il a rompu. Krim Belkacem fera partie de la direction politique de l'insurrection après le congrès de la Soummam (1956) et entrera au Conseil national de la révolution algérienne (CNRA). Vice-président du GPRA, le gouvernement provisoire (1958), responsable des forces armées, ministre des affaires étrangères (1960), il dirigera la délégation du FNL aux négociations avec Paris qui aboutiront aux accords d'Evian. Après l'indépendance (portrait pris en août 1962), il s'éloigne de Ben Bella, dont il n'apprécie pas l'autoritarisme, et va rapidement basculer dans l'opposition. Il ne s'entendra pas mieux avec son successeur, le colonel Boumediene, et sera condamné à mort pour complot en 1969. Vivant en exil, Krim Belkacem sera assassiné en octobre 1970 dans une chambre d'hôtel de Francfort. Il sera réhabilité en 1984 avec d'autres chefs historiques du FLN.
A lire aussi: Krim BELKACEM, Un résistant historique assassiné
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