• Mohamed HARBI

    La guerre de succession

    PAR: Mohamed HARBI

    Dénoncée par Khider et Ben Bella alors que leurs alliés, Bitat et Mohammedi Saïd, siégeaient encore au gouvernement, la destitution de l'état-major général crée une situation peu propice aux tentatives de médiation. Deux d'entre elles sont cependant à signaler : celle du président Nasser et celle du Comité interwilayas.

    L'impossible compromis (fin juin-22 juillet)

    Marqué par l'échec de Salah Ben Youssef en Tunisie et soucieux de ne pas se laisser entraîner dans le guêpier algérien, le président Nasser demande le 2 juillet 1962 à Ben Bella de rentrer, avec le G.P.R.A., en Algérie. Ben Bella ne veut rien entendre tant que la mesure contre l'état-major n'est pas rapportée. Dans ces conditions, les bons offices du président du Conseil égyptien, Ali Sabri, et de Mohammed Hassanein Heikal, conseiller de Nasser, restent sans résultats.

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  • Le Carton vert amande, Par Anne Guérin-Castell

    Le Carton vert amande

    PAR: Anne GUERIN-CASTELL

    Ce n’est qu’un petit rectangle de carton d’un vert amande un peu passé. Dessus, un numéro et une date : 14 juillet 1961. Je n’ai jamais cherché à le conserver, il est mystérieusement réapparu un jour d’automne, vingt-cinq ans et dix-huit déménagements plus tard, je l’ai observé avec  étonnement avant de comprendre que c’était la contremarque de ma place de passagère dans le vol d’Air France avec lequel j’avais quitté l’Algérie. Depuis, et malgré trois nouveaux déménagements, il réapparaît de temps en temps. Aujourd’hui, bien que je sois incapable de le trouver, je sais qu’il est quelque part près de moi et, comme pour les livres – je le soupçonne d’ailleurs d’avoir choisi ce moyen, se cacher dans un livre pour m’accompagner incognito –, cela me rassure de le savoir là.

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  • Nordine ChabaneCinquante ans d’indépendance : combien de temps faudra t’il payer aux enfants de 1962 pour cette histoire qui n’est pas la leur ?

    Par CHABANE Nordine

    Jeune combattant de l’ALN, au cauchemar de la guerre, je n’espérais pas survivre et rester en vie jusqu'à l’indépendance de notre chère Algérie. 
    Invalide de guerre je n’osais pas espérer rester vivre jusqu’au cinquantenaire de l’indépendance de notre cher pays.

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  • Mohamed Boudiaf

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  • Mohamed BoudiafMohamed Boudiaf, originaire de M'Sila, né le 23 juin 1919, assassiné le 29 juin 1992 à Annaba, est un homme d'État algérien.
    Fonctionnaire de profession, membre fondateur du Front de libération nationale (F.L.N), un des six chefs historique de la guerre d'indépendance algérienne et membre du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au poste de ministre d'État de 1958 à 1961 puis vice-président jusqu'en 1962, il entre en opposition contre les premiers régimes en place à l'indépendance, et s'exile durant près de 28 ans. Rappelé en Algérie, en 1992 en pleine crise politique, à la tête de l'État, en tant que président du Haut Comité d'État, organe en charge provisoire de la gestion de l'État, du 12 janvier 1992 jusqu'au 29 juin 1992, suite à son assassinat, lors d'une conférence à Annaba.

    Après avoir effectué ses études à M'sila, il devient fonctionnaire et occupe une fonction dans l'administration. Adjudant dans l'armée française, en 1942 durant la Seconde Guerre mondiale il est commis au service des contributions à Jijel, puis est envoyé sur le front en Italie où il participa à la bataille de Monte Cassino. À la fin de la guerre et après les massacres de Sétif de 1945, il s'engage dans le mouvement nationaliste algérien et adhère au Parti du peuple algérien (PPA) de Messali Hadj, puis participe à la création de l'Organisation spéciale (OS), branche armée secrète du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Vers la fin de 1947, il en constitue une cellule pour le département de Constantine. au démantèlement de cette dernière en 1950, il sera jugé et condamné par contumace pour ses activités militantes. En 1952, il est muté en France par le MTLD où il milite au sein de la communauté algérienne immigrée.

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