• Cavaliers... dans les premier rangs - Belkacem Zeroual

    Cavaliers... dans les premiers rangs - Belkacem Zeroual

    Né en 1936 à Taghit Ouled Helal (Ahmar Khadou) dans les Aurès, Belkacem Zeroual poursuivra ses études dans sa ville natal, puis dans la Zaouia de Hamlaoui près de Constantine.

    Alors âgé de 19ans, il rejoint les rangs de l'ALN en 1955, où il active d'abord dans la Zone 3 de la Wilaya Une (Aurès-Nememcha), puis dans la Zone 2 de la Wilaya Six (Le Sahara).

    A l'indépendance il quitte l'Armée National avec le grade de Lieutenant, pour diriger la Kisma du parti FLN. Il deviendra par la suite deviendra Secrétaire général de la direction des moudjahidines de la Wilaya de Djelfa, où il sera aussi Chef du comité du redressement révolutionnaire dans la même région.

    A la retraite depuis 1989, il est l'auteur du livre (Cavaliers... dans les premiers rangs) chez les éditions El-Aourassia. Un livre de 159 pages, en langue arabe, entièrement coloré et bien illustré, ou non seulement il retrace sont parcourt du combattant dans un volet militaire, mais donne aussi une analyse politique sur les différentes affaires épineuses de l'époque, entre autres (La visite d'Amirouche dans les Aurès, Le combat contre les troupes Bellounis, ou encore le cas Ahmed Ben Cherif)... parfois avec un développement lucide d'un homme qui a eu le temps de prendre du recule, parfois d'autres avec des mots crus qui retrace les lignes d'une personnalité typique d'un Mouchaouichine... un livre digne d'intérêt, bien étoffé, avec le plein de biographies des héros de la région.

    Cavaliers... dans les premiers rangs, est un livre qui nous a été offert, dédicacer Belkacem a tous les lecteurs d'algerie.eklablog.fr.

     

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  • Jean Vaujour

    Citation

    "On peut dire aujourd'hui sans beaucoup de risques de se tromper que si Ben Boulaïd Mostèfa n'avait pas existé, la tentative de la rébellion de l'Algérie aurait suivi un autre cours... L'absence au premier novembre 1954 d'un foyer insurrectionnel armé dans l'Aurès aurait très certainement changé le caractère de la révolte." Jean VAUJOUR

    Tiré du livre: De la Révolte à la Révolution, aux premiers jours de la guerre d'Algérie.


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  • Ahmed Mehsas

    Ahmed Mehsas n'est plus!

     

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  • Nordine ChabaneCe qu’un demi-siècle d’indépendance et d’interdépendance permet de dire

    Par/ Chabane Nordine

    Le général de Gaulle avait programmé en juin 1958, la mise au pouvoir d’Ahmed Ben Bella dans les quatre ans à venir avec l’espoir de conserver 70% du pétrole et d’avoir la main-mise sur le Sahara. C’est ce qu’a révélé dans une émission de radio, Jean Méo qui fut chargé de mission du général de Gaulle (1958-1960), puis PDG d’Elf-Erap (1964-1972).

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  •  Amirouche en AurèsNous sommes au milieu du mois de septembre 1956, quelques jours après le Congrès de la Soummam. Amirouche entreprend d'inspecter l'Aurès. Un petit détachement armé l'accompagne. Il est accueilli à Maadid, montagne au sud de Bordj Bou Arreridj par Tahar Nouichi, Hadj Lakhdar, Omar Ben Boulaid, Ali Méchiche, Mohamed Lamouri et Brahim Kabouya.

    Il se dit mandaté par le comité de coordination et d'exécution (CCE) pour expliquer et appliquer les résolutions du Congrès. En chemin vers Kimmel, il pose beaucoup de questions. Sur la mort de Mostefa Ben Boulaïd, l'organisation des zones, l'utilisation des grades, les rapports avec la population. Lui-même parle du CCE:

    - C'est l'organe directeur de la Révolution. Il dispose de beaucoup d'argent. Il ne tient qu'à vous d'en demander et je me fais fort de vous l'obtenir.

    Ils traversent d'ouest en est les monts du Hodna, s'arrêtent une nuit à Ouled Tebben, coupent par le djebel Boutaleb, pénètrent dans le Bélezma dans une sécurité totale. Hadj Lakhdar veille au grain. Les discussions ont lieu généralement le matin, entre dix et onze heures, quand tout danger est écarté. Pendant les haltes, au moment où la dispersion est obligatoire, Hadj Lakhdar note que Amirouche discute souvent en aparté avec Tahar Nouichi. Il n'aime pas ces conciliabules restreints, mais ne dit rien, parce que «mes sentiments envers les Kabyles étaient purs».

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