• LES ARCHITECTES DE LA RÉVOLUTION Témoignage - Aissa Kechida

    Exclusivités http://algerie.eklablog.fr/: Pour la première fois en ligne Lisez LES ARCHITECTES DE LA RÉVOLUTION, Témoignage - de M. Aissa Kechida.

    "J’ai été servi par l’Histoire "tel est le sentiment de cet homme dont le destin sera intimement lié au déclenchement de la révolution.
    Aissa Kechida, militant de la cause nationale et compagnon de Boudiaf, Benboulaid, Ben M’hidi, Didouche, Bitat et Krim, les six architectes de la révolution, nous narre avec lucidité et humilité quelques épisodes mouvementés de sa vie militante, et de celle d’une poignée d’hommes qui avaient choisi le mode de lutte armée, et cru avec force à l’aboutissement
    d’un destin heureux d’une Algérie souveraine, malgré le scepticisme et l’opposition des politiques.
    Ce témoignage est celui de l’homme dont la modeste boutique de tailleur, située en haute Casbah d’Alger, après avoir abrité les militants de l’O.S recherchés par la police française, deviendra le premier siège de l’état-major de la révolution où était conçue et arrêtée la stratégie de la lutte de libération.
    Cet écrit vivant, abonde de faits historiques et apporte également une contribution à l’écriture de l’histoire de notre pays.

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  • Ouanassa SIARI-TENGOURLa guerre de succession dans les Aurès

    PAR: Ouanassa SIARI-TENGOUR

    « Pour comprendre les révolutions et ceux qui y participent, il faut à la fois les observer de très près et les juger de très loin. » Simon Bolivar[ 1]

    Entre le 1er novembre 1954 et la nomination de Cherif Mahmoud par le Comité de coordination et d’exécution (CCE) au mois d’avril 1957, la zone 1, qui recouvre la région de l’Aurès-Nememcha, a connu plusieurs dirigeants que nous nous proposons de présenter: Mostefa Ben Boulaïd, Bachir Chihani, Omar Ben Boulaïd, Adjel Adjoul, Abbas Laghrour, etc.

    Quelques-unes de ces figures sont connues des chercheurs. D’autres beaucoup moins en raison de l’insuffisance des sources disponibles et du silence des témoins sur les nombreux troubles internes qui ont divisé les différents groupes de dirigeants.

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  • Ben Bella, Le congrès de la Soummam est un coup dans le dos de la révolutionBen Bella avait reçu comme une gifle la communication des décisions prises au congrès de la Soummam. C'est Ali Mahsas, son homme de confiance, qu'il avait chargé de la base logistique de Tunis, où sa présence était fort contestée par les chefs de l'intérieur, qui lui apporta à Tripoli les documents et la liste des décisions prises par les participants au congrès.

    Ben Bella interpréta cette plateforme politique comme l'expression d'un coup de force qui l'éliminait (ainsi que le noyaux révolutionnaire) de la direction active de la révolution aux profits de certaine qu'y a pas si longtemps manifestaient leurs hostilités et prônaient leurs condamnations envers la révolution de novembre.

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  • Mohamed HARBI

    La guerre de succession

    PAR: Mohamed HARBI

    Dénoncée par Khider et Ben Bella alors que leurs alliés, Bitat et Mohammedi Saïd, siégeaient encore au gouvernement, la destitution de l'état-major général crée une situation peu propice aux tentatives de médiation. Deux d'entre elles sont cependant à signaler : celle du président Nasser et celle du Comité interwilayas.

    L'impossible compromis (fin juin-22 juillet)

    Marqué par l'échec de Salah Ben Youssef en Tunisie et soucieux de ne pas se laisser entraîner dans le guêpier algérien, le président Nasser demande le 2 juillet 1962 à Ben Bella de rentrer, avec le G.P.R.A., en Algérie. Ben Bella ne veut rien entendre tant que la mesure contre l'état-major n'est pas rapportée. Dans ces conditions, les bons offices du président du Conseil égyptien, Ali Sabri, et de Mohammed Hassanein Heikal, conseiller de Nasser, restent sans résultats.

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  • Le Carton vert amande, Par Anne Guérin-Castell

    Le Carton vert amande

    PAR: Anne GUERIN-CASTELL

    Ce n’est qu’un petit rectangle de carton d’un vert amande un peu passé. Dessus, un numéro et une date : 14 juillet 1961. Je n’ai jamais cherché à le conserver, il est mystérieusement réapparu un jour d’automne, vingt-cinq ans et dix-huit déménagements plus tard, je l’ai observé avec  étonnement avant de comprendre que c’était la contremarque de ma place de passagère dans le vol d’Air France avec lequel j’avais quitté l’Algérie. Depuis, et malgré trois nouveaux déménagements, il réapparaît de temps en temps. Aujourd’hui, bien que je sois incapable de le trouver, je sais qu’il est quelque part près de moi et, comme pour les livres – je le soupçonne d’ailleurs d’avoir choisi ce moyen, se cacher dans un livre pour m’accompagner incognito –, cela me rassure de le savoir là.

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